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Le bac à compost reste l’un des équipements les plus utiles au jardin, car il sert à stocker les déchets végétaux en quantité importante, transformables en engrais naturel. Au lieu d’opter pour les modèles proposés dans le commerce, il est bien possible de construire soi-même son composteur. Ce guide vous présente les étapes de fabrication d’un composteur en bois.
Mobilisez le matériel de travail nécessaire
Pour fabriquer votre composteur en bois, vous devez premièrement rassembler quelques outils. Il faudra donc réunir sept palettes de chantier en bois (toutes identiques de préférence). En effet, il existe des palettes à usage unique (légères et n’ayant subi aucun traitement), et des palettes réutilisables (lourdes et ayant subi un traitement anti-insectes).
Cette dernière catégorie de palettes en bois est donc à privilégier puisqu’elle élimine les problèmes de résidus chimiques. Aussi, vous aurez besoin de vingt-cinq mètres de fil de fer plastifié et de quatre pieux de dimension comprise entre 1,60 et 1,80 mètre.
Assemblez les palettes entre elles et renforcez l’assemblage
Une fois les palettes mobilisées, vous aurez à les disposer à un endroit ombragé de la façon suivante : trois palettes debout, à la queue leu leu, et quatre perpendiculairement. Veillez à ne rien poser au sol afin de permettre au composteur d’être directement connecté à la terre. Ainsi, les vers de terre et les micro-organismes pourront facilement l’envahir.
Après les avoir soigneusement disposées, joignez vigoureusement les palettes en bois les unes aux autres à l’aide du fil de fer plastifié. Par ailleurs, veillez à ce que les points d’attache soient nombreux et qu’il n’y ait pas de surplus de fil de fer. Si vous vous en sortez mieux en bricolage, n’hésitez pas à visser les palettes : la jointure sera dans ce cas encore plus solide.
Pour solidifier l’ensemble, il suffit d’insérer un piquet à chaque limite des palettes en bois (celles formant les côtés comme celles du fond). Ceci renforce non seulement la rigidité de l’assemblage, mais protège également le composteur des risques de déformation liés à l’humidité du compost.
Enfoncez les piquets et finalisez votre bac à compost
Les piquets que vous utiliserez doivent être enfoncés de trente à quarante centimètres dans le sol, et dans la proportion des palettes en bois. Pour ce faire, il est recommandé d’utiliser une cloche enfonce pieu dont l’extrémité inférieure a été antérieurement taillée.
L’étape suivante consiste à scier les surplus (s’il y en a) à la bonne hauteur pour donner un aspect esthétique à votre composteur. Votre bac à compost est finalement prêt ! Vous pourrez, si vous le souhaitez, chercher à renforcer les palettes du fond en vissant des tasseaux sur toute l’étendue. De même, il est également possible de rajouter une ou deux planches en bas, ce qui retient mieux le compost à l’intérieur du composteur.
Pensez à l’entretien de votre composteur
Vous l’avez finalement construit, mais il serait encore plus judicieux de veiller à son entretien pour une meilleure résistance aussi. Alors, bien que les matières végétales soient en principe toutes compostables, certaines sont à éviter. Il s’agit par exemple des fruitiers malades, des feuilles de rosiers, etc.
Pour un bon entretien de votre bac à compost, veillez également à relayer les couches de matériaux abondants en carbone et ceux qui sont riches en azote. En procédant ainsi, vous garantissez la bonne décomposition lors du compostage. Aussi, il est important de maintenir le compost dans une humidité permanente et de le retourner fréquemment pour l’aérer.
Enfin, certaines erreurs sont à éviter lors du compostage. N’introduisez pas dans votre composteur des enveloppes de fromage, des déchets de poissons et/ou de viande, etc. Ces éléments attirent les grignoteurs ou rongeurs, qui pourraient rapidement endommager votre bac à compost.